Pierre de Forges de Barreneuve et de Chateaubrun

Pierre de Forges de Barreneuve et de Chateaubrun est le fils de Pierre de Forges et de Gabrielle de La Marche. Marquis de Châteaubrun, seigneur de Cherons, capitaine d’infanterie, lieutenant des maréchaux de France, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, seigneur de Bagneux.

Pierre de Forges est né le 21/12/1733 à Châteauvieux , baptisé le 7/1/1734. Il quitte Châteauvieux pour Paris le 22/3/1748. Reçu Page de la grande Écurie du Roi le 3/4/1748, il choisit de porter le titre (de courtoisie) de Marquis de Châteaubrun :

  • Lieutenant des Maréchaux de France de 1772 à 1790.
  • Écuyer de Madame la comtesse de Provence de 1776 à 1779.
  • Chevalier de St-Louis en 1780.
  • Admis aux honneurs de la Cour le 20/5/1786, sous le titre de Marquis de Châteaubrun.

Il épouse le le 29/2/1764 (contrat de mariage du 27/2/1764 par Guillot et Aubineau, notaires) au château de Fins , commune de Dun le Poëlier, sa cousine germaine Gabrielle Henriette de la MARCHE, née le 15/4/1734 à Fins, fille d’Henry Étienne de la Marche , baron de Fins et de Dun le Poëlier, et de Marie Anne Marguerite de Lanux, fille d’Henry François de Lanux, Écuyer, Valet de Chambre Ordinaire de la Reine et de la Duchesse de Bourgogne et de Marguerite Priqué. Gabrielle Henriette de la Marche est décédée le 20/4/1780 (acte 32) au château de la Rivière (Thomery, Seine-et-Marne) et inhumée le 21/4/1780 (acte 39).

De leur union naquirent 4 enfants : Sophie Adélaïde, Pierre, Augustine et Guillaume François Anne.

Il décède le 12 janvier 1802 à Argenton sur Creuse.

Dans le village de Thomery, Pierre de Forges, Marquis de Châteaubrun était réputé pour son caractère irascible.
Ci-dessous, extrait d’une anecdote citée dans l’étude de A.F. Huet de 1892.

Nous avons déjà dit que le prince de Berghes a été tué dans un duel qu’il avait eu avec M. de Château-Brun, alors nouveau propriétaire du château de la Rivière, à propos d’une question de préséance dans l’église de Thomery.
On a voulu cacher la cause véritable de cette mort en l’attribuant à un cas de petite vérole; mais des vieillards affirment que c’est bien la première version qu’ils ont toujours entendue de la bouche de leurs parents.

M. de Château-Brun, d’un caractère irascible, paraît-il, n’était guère aimé des habitants du village. On nous raconte même que les chantres de l’église de Thomery, après une procession, se rafraîchissant dans une guinguette, chantaient sur un rythme de plain-chant :

« Château-Brun ! Château-Brun !
Le jour où l’on t’enterrera
Nous te chanterons un libera
Le verre à la main ! »

 

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